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Les valeurs

 

2. Le judaïsme c'est l'ouverture à la raison pratique, morale, universelle.

    David Hansel



4. L'appartenance au judaïsme suppose le rite et la science. La justice est impossible à l'ignorant. Le judaïsme est une extrême conscience.

    Emmanuel Lévinas

10. Le judaïsme, c'est d'abord une organisation de la société en vue de la justice.

    Me Théo Klein

12. Dans le judaïsme, servir Dieu, cela veut dire servir la vie.

    Albert Einstein

14. Être juif, cela signifie en premier lieu reconnaître et appliquer les principales valeurs humanistes que contient la Bible - des valeurs sans lesquelles aucune communauté ne peut se maintenir.

    Albert Einstein

20. Peut-être y a-t-il dans les modalités très particulières de transmission de l'identité juive - en quoi consiste pour une grande part le judaïsme - une manière de favoriser le double mouvement de distanciation à l'égard du monde tel qu'il est et d'engagement dans les intérêts du monde, sans lequel il n'y a pas de projet progressiste de transformation du monde.

    Cercle Gaston-Crémieux

23. L'avènement de l'ère messianique pour la conscience juive collective correspond à l'instauration d'une ère de justice sociale, économique et de paix universelle.
L'époque messianique, annoncée par les prophètes, est définie comme but ultime de l'évolution morale de l'humanité et le retour du peuple juif en terre d'Israël constitue une des étapes de ce processus.
     Les juifs dans l'histoire de 1933 à nos jours.

 

25. ... ce qui commence là de s'effondrer, à la croisée de la Loi et du Moi, de l'Éthique et de la Langue, c'est rien moins que quelques-uns des garants très anciens où, depuis la nuit des temps, s'assurait la survie de l'espèce comme telle ... Ces valeurs universelles en même temps qu'éminemment singulières, qui vouent l'homme à la transcendance en même temps qu'elles l'assignent à l'horizon réglé du Droit, ce ne sont rien, au fond, que les pièces essentielles du vieux dispositif monothéiste de résistance à la barbarie.

    Bernard-Henri Lévy

27. Ouvrir les yeux alors que les autres les ferment
Écouter alors que les autres ne veulent pas entendre
Regarder alors que les autres se détournent
Chercher à comprendre alors que les autres renoncent
Se révolter alors que les autres acceptent
Continuer la lutte même lorsqu'on n'est pas le plus fort
Crier alors que les autres se taisent
ETRE JUIF C'EST CELA C'EST CELA D'ABORD

    Emmanuel Eydoux

32. Le judaïsme n'est pas une simple philosophie, ni une doctrine, encore moins une idéologie, mais une gouverne, une pratique ...
Maïmonide ne fit que réaffirmer le fondement du judaïsme: primauté de la vie sur la Loi, non pas la vie uniquement comme existence animale, mais aussi la vie qui porte un sens ...
Par ailleurs, si la vie prime, cela ne peut pas se faire au prix d'une autre vie.

    Naïm Kattan

45. Notre peuple a une conscience "naturelle" que n'ont pas les autres peuples. Cette conscience naturelle tourne autour de la "sortie de l'esclavage", de la sortie d'Égypte. Esclavage dans les deux sens du terme: esclavage national, mais aussi asservissement personnel. La révolte contre l'esclavage, l'exigence de l'égalité et de la valeur de l'homme est le fondement de la conscience naturelle de notre peuple. Le second fondement de cette conscience, c'est ce qui s'est passé au mont Sinaï... D'abord les dix commandements, ensuite la proclamation d'une divinité monothéiste universelle, proclamation dont la signification est que tous les hommes ont été créés à la même image ...
Le commandement qui apparaît le plus grand nombre de fois dans la Torah, ce n'est ni l'observance du shabbat, ni le devoir de servir Dieu, ni les lois de pureté, ni le respect du père et de la mère, c'est le commandement concernant la relation à l'étranger. Il apparaît quarante sept fois.
... le mont Sinaï, c'est aussi l'endroit où Israël devient le peuple élu, un peuple particulier parmi les peuples. Et là éclate une tension dialectique d'une force terrible entre universalisme et particularisme.
  Yair Tsaban



60. Le judaïsme repose, d'une manière très profonde, sur une conception de l'homme comme cet être responsable de la dimension sacrée de la vie. Le judaïsme pose en ce sens l'éthique comme étant inséparable de l'être même de tout être humain, comme étant la source même de notre être, qui nous demande d'être juste.

    Fabrice Midal

 

97. Chaque jour possède son lot de pensées, de mots et d'actions. Vivez au diapason du jour.

    Rabbi Nahman de Brastlav



98. Quand le sage est en colère, il cesse d'être sage.

    Le Talmud

 

104. L'une des spécificités du judaïsme est d'être iconoclaste. Cela signifie briseur d'idoles mais aussi briseur d'images, de toutes sortes d'images. Et le mot image, étymologiquement, évoque un masque. Or, porter un masque, c'est camoufler, et même nier, l'être sous le paraître.

     Emile Touati

 

110. Et nous en revenons aux Juifs, nom pluriel riche en singularités. Un héritage hébraïque essentiel et caractéristique entre tous est la centralité de l'individu.

     Amos Oz et Fania Oz-Salzberger

 

128. La laïcité, c'est quand les croyants et les non-croyants se mettent ensemble pour permettre à chacun de croire ou de ne pas croire.

     Haïm Korsia; Grand Rabbin de France

 

137. Prie pour ton ennemi comme tu pries pour toi-même.

     Baal Chem Tov

149. Chez nous, les Juifs, la vie est sacralisée, au point qu'il est permis de transgresser la Loi et ses terribles impératifs dès lors que le pronostic vital est menacé.

     Albert Bensoussan

160. Mon père m'a apporté une culture littéraire et intellectuelle dont je dirais qu'elle était faite moins de laïcité que de curiosité, de tolérance, de non-conventions et de liberté totale d'esprit. Cette liberté est, me semble-t-il, la façon dont les juifs abordent les problèmes intellectuels.

     Simone Veil

161. Comme être moral, être humain est son propre créateur, comme nous l'apprend le Talmud (Sanhedrin 99b). Et voici -dans le langage du Zohar (I, 9b, 10a) - la tâche de l'être humain : ne plus être une citerne, simple récipient d'une eau étrangère, mais devenir une source, qui fait jaillir sa propre eau.

     Marc-Alain Ouaknine

162. Ce qui distingue, dans le judaïsme, l'être humain du monde des objets, c'est précisément la liberté, la libre décision,la capacité de se libérer du réseau des conditionnements, de répondre non aux contraintes. Pour la conception juive,l'être humain est à la fois créature et créateur. Il est seulement créature quand il doit être, comme une chose, mû par une force extérieure; créateur, quand, en se libérant de la chaîne des nécessités étrangères, il s'élève librement à l'action éthique.

     Michaël Löwy

166. Toute parole juive est légitime lorsqu'elle réunit au moins cinq conditions. Primo, elle s'enracine dans un savoir juif assumé comme tel, si maigre qu'il soit parfois, et quel qu'il soit, et/ou dans une expérience de la judéité assumée comme telle, si ténue soit-elle et quelle qu'elle soit. Secondo, elle ne se prévaut d'aucun magistère officieux ou officiel d'aucune sorte qui la placerait a priori en position de surplomb. Tertio, elle trahit un souci sincère de la "chose juive", tout en ne séparant jamais ce souci-là d'un autre, plus large : le souci du monde. Quarto, elle prouve la sincérité de ce double souci en ne posant jamais que l'unanimité est la fin du débat, en soutenant au contraire que le débat est une fin en soi, qu'il est ce qui nous réunit et non ce qui nous divise... Quinto, toute parole juive est légitime dès lors qu'elle ne disqualifie pas a priori toute parole juive autre au motif qu'elle serait "non autorisée", dissonante et minoritaire, mais qu'elle l'entend, cette parole autre, l'écoute, la sollicite, débat avec elle, sachant que, pour dérangeante et "hors communauté" qu'elle puisse parfois paraître,elle n'en est pas moins précieuse.

     Jean-Christophe Attias

172. Si je ne réponds pas de moi, qui répondra de moi ? Mais si je ne réponds que de moi, suis-je encore moi ?

     Talmud de Babylone - Traité Aboth 6 a

199. Le judaïsme, ... , est une épreuve intérieure qui se réclame intellectuellement de l'autonomie de conduite et de la responsabilité morale, et qui évite de se clore dans une identité sans altérité.

     Emile H. Malet

200. Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ?
Et si je ne suis que pour moi, Que suis-je ?
Et si pas maintenant, quand ?

     Hillel l'ancien

202. Le premier souci de l'enseignement biblique n'est pas celui de l'existence de Dieu, d'un théisme par rapport à un athéisme, mais plutôt la lutte contre l'idolâtrie. Or il y a un danger d'idolâtrie dans tout théisme. Tout théisme est une idolâtrie, car l'expression le signifie et, par là, le fige; sauf si, d'une certaine façon, son discours se nie lui-même et devient donc athée. Autrement dit, les paradoxes du langage et de ses significations sont tels que le seul discours sur Dieu qui ne soit pas idolâtre ne peut être qu'un discours athée.

     Henri Atlan

206. L’esprit du judaïsme, c’est l’esprit tout court, qui est humour, connaissance et fidélité.

     André Comte-Sponville

210. La Torah n’est ni une religion ni simplement une croyance, ni une morale, ni les commandements ou la sagesse, ni tout cela ensemble, mais un concept prééminent, maintes fois supérieur à tout cela ; un concept mystérieux, qui puise sa force presque dans l’abime et dans l’altitude de l’intellect cosmique.

     Hayim Nahman Bialik

211. Mieux vaut une transgression avec une bonne intention plutôt qu'une obéissance aveugle.

     Rabbi Tsaddoq ha Cohen de Lublin

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